dimanche 5 février 2023

 Other new albums in 2022: Time Capsule & Désuetude

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lundi 7 février 2022

 January 2022


A new musical adventure of a new style for a new album

Have a look on our Bandcamp page: 

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jeudi 18 mars 2021

 March 2021

Time for a couple of new songs and a brand new album P A R A L L E L S ! Visit our Bandcamp page.

Music dedicated to painters and some of their paintings. A parallel between paintings and sounds. Let your emotion wander and drift among colours, shapes and sounds. What is behind what you see, what you hear, what you feel? 

All tracks conducted by the virtual 'Ensemble de Gaillemarde'Elysion - Pigments - Massive X - Macro Time- NoirE - Straylight - Pharlight - Mysteria - Zenology - Prism - Monark - Korg Triton - drums by DrumLab

Composed, performed and recorded at Private Home Studio Gaillemarde between January and March 2021. Produced by Age Music – The copyright in this recording is owned by E. D’haeyere & Guy Vachaudez/Sabam. Mixed at Age Studio Laeken by Age in March 2021. Cover photo by Guy Vachaudez - Jardins de Métis - Gaspésie - Quebec

Each track has the name of a painting.

1. La persistance de la Mémoire 

Dalí imagine que des montres métalliques fondent et s’amolissent. Une façon de souligner la bataille perdue d’avance contre le temps. Fasciné par la Théorie générale de la relativité d’Albert Einstein, publiée en 1920, il évoque à sa manière cette quête impossible contre la finitude.



Others songs: La mémoire d’un Saint - La Gare Forestière - Le Vicinal - Solitude - Les Ombres - Dawn -Bistro - Un Deux Trois - Quiétude - Jaune Rouge Bleu - Ame Sauvage - Guernica



mercredi 30 septembre 2020

Age By Age - Step by step - "Confidences"

C’est en 1977 que nous sommes nés en tant que groupe … A l’époque, nous étions trois. Nous partagions la même passion pour le synthétiseur et fréquentions la même école supérieure. Le nom de notre groupe, AGE, vient des initiales de nos prénoms : Alain, Guy et Emmanuël. Aucun rapport avec le mouvement ‘ New Age’ dont on ne parlait pas encore à l’époque. Alain a très rapidement décidé de suivre un chemin plus personnel. Nous (Emmanuël et Guy) avons continué. Nous avons également décidé de garder le nom. Et en 1980, notre premier vinyle sortait. Mais ne brûlons pas les étapes … 

Klaus Schulze est, avec Tangerine Dream, lié à notre décision d’acquérir notre premier synthétiseur. Un Roland SH-3 A pour Emmanuël et un Roland SH-5 pour Guy. D’autres claviers et appareils annexes, tels que séquenceurs, chambres d’écho à bande magnétique, table de mixage, enregistreur 4 pistes …, ont rapidement suivi. Nous avons constitué un petit studio autonome en l’espace de deux ans. 

En 1979, notre première œuvre complète était achevée et les influences de K. S. y étaient évidentes. Elle portait le titre de ‘Vloed en Ebbe’, ce qui signifie ‘Flux et Reflux’ en français. Nous ne l’avons pas publiée. C’est à cette époque que nous avons échangé du courrier avec lui. Et nous l’avons rencontré pour une interview vers le milieu des années 80 lors d’un concert en Belgique. Notre style musical s’est assez rapidement précisé et notre premier vinyle ‘Landscapes’ (pour rappel, sorti en 1980) en est un bon exemple. Nos goûts musicaux initiaux, plutôt pop pour Emmanuël et classique pour Guy ont interagi. L’un a contaminé l’autre et inversement, ce qui a donné comme résultat un vinyle aux plages diverses, alliant une musicalité encore hésitante et une majesté encore très étriquée, avec un soupçon de délire sonore … Tout devait être enregistré et mixé en 3 jours et le technicien n’avait aucune expérience de ce type de musique. Les deux vinyles suivants furent les derniers enregistrements effectués hors de chez nous. 

En 1985, notre première production maison sortait sur cassette longue durée, elle portait le titre de ‘Symphonie pour la Terre et la Mer’. Durant ces premières années, nous travaillions également avec un batteur, Marc. Il enregistra encore ‘Escales’, notre premier cd qui parut en 1990. Ensuite, nous sommes revenus à la formule à deux. 
Au départ, nous étions fascinés par les instruments. Le Big Moog du Maître, ses câblages, les diodes, les multiples claviers, … tout cela créait un monde musical qui semblait animé d’une vie propre, comme nous l’écrivions plus haut. Nous avons utilisé de nombreux claviers et appareils annexes, souvent influencés par ce que nous entendions sur disques. Deux exemples parmi tant d’autres : ‘Time Wind’ qui faisait la part belle à l’ARP 2600, de même que ‘Green Ray’ de Zanov. Cela nous suffisait pour idéaliser cet instrument. 

Avec les années, nous avons changé cette politique. Au départ, notre musique faisait entendre nos instruments. Aujourd’hui, ce sont les instruments qui font entendre notre musique. ‘Entropie’ illustre bien cette évolution. Nous l’avons composé et joué pour plus de 90% sur un seul instrument, le PA 500 de Korg, un clavier avec presets, accompagnements automatiques et haut-parleurs incorporés. Un instrument que l’on imagine plus sous les doigts d’Oncle Albert qui sonorise un bal populaire ou une soirée de mariage champêtre. Nous en avons tiré un morceau de plus de 45 minutes où on dérive aux confins de l’espace dans un univers dont les composants sont des entrelacs sonores. 

Les douze productions qui ont précédé ‘Entropie’ couvrent une période de près de 40 ans durant laquelle cette évolution s’est faite. Les instruments se sont succédés à mesure que nous affinions l’outil musical. Les capacités techniques, la renommée du modèle, la mode qui consacre tel ou tel clavier, … nous ont souvent déçus. Nous sommes revenus depuis à une formule très simple : de quoi a-t-on besoin ? Plus jeunes, nous avions besoin de ce qui était utile à notre fascination technologique, voire à notre narcissisme instrumental. Aujourd’hui, nous avons besoin de ce qui est utile à notre musique. 

Les 4 productions qui ont suivi ‘Entropie’ marquent l’aboutissement non pas de notre évolution, mais bien de ce tri de matériel. Parallèlement, nous allons à présent vers des enregistrements plus homogènes du fait que la musique prime le matériel. Dans ces quatre dernières productions, seul ‘Lost in Silence’ pourrait être vu comme une exception. Ce cd est l’enregistrement en studio d’un programme donné lors de concerts aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne. Il présente une relative homogénéité de style, malgré les ambiances très diverses. C’est un peu comme un long voyage où les paysages les plus variés se dévoilent. Notre premier cd, ‘Escales’ (1990) affichait déjà cette volonté, mais il alignait plutôt des instantanés, des photos de voyage. ‘Lost in Silence’ est davantage un film où les scènes s’enchaînent sans interruption. Les trois albums suivants sont la confirmation de cette évolution : un programme, la traduction musicale d’un concept. 

 Cette évolution est sans doute une réaction à la manière dont notre mouvance musicale s’est transformée. A l’heure actuelle, il y a presque autant de musiciens que d’auditeurs. Un ordinateur peut contenir les sources sonores et les ressources techniques nécessaires à l’enregistrement et la production d’un morceau. Les sites de téléchargements débordent littéralement de pièces musicales, y compris dans notre mouvement. Chacun peut faire exister une œuvre, ce qui est une opportunité. Mais voilà, cela va de pair avec un lissage inquiétant de l’imagination et de la créativité. Les sites regorgent de sushis musicaux très faciles à apprécier dans l’instant, avant qu’un autre sushi ne le fasse oublier. Quant à nous, rien ne peut remplacer un repas musical consistant, où l’inventivité n’est pas celle des machines mais de musiciens qui manient des instruments capables de traduire le « sans limites », celui de leur esprit.

samedi 1 juin 2019

More albums




More music of Age (yet on streaming platforms)

Les nuages, tour à tour blancs ou paisibles, sombres ou menaçants, châteaux d’orage, décor flamboyant du couchant ou filaments diaphanes dérivant très haut …Tant de formes !

Comment ne pas les voir comme les évocations visibles de nos états d’âme ? Comment ne pas y trouver une résonance de nos émotions ou y chercher un signe de ce que demain sera ? 

La néphélomancie est l’inspection des nuages comme moyen de divination.

L'album tente d’évoquer les aspects sans cesse changeants du ciel. Au cours d’un long voyage sans escales, cette musique pourrait vous embarquer pour vous emmener toujours plus haut, jusqu’aux confins de l’atmosphère, là où les derniers nuages, les cirrus formés de cristaux de glace, dérivent paisiblement dans la lumière la plus pure.




The hypnagogic state is a particular state of consciousness, the one that appears when we pass from the awakening to the sleep. Hypnagogie evokes this state by avoiding any overly objective structure in order to allow a drift where thoughts arise despite us, unconstructed and different at each listening. This explains the lack of rhythms, constructed instrumentation or melodic phrases.
(Guy Vachaudez)


* * * * * 
‘Shadows Behind Me’ draws the picture of my musical passion in which dissolves a whole life and its multiple chapters. From being a nomad in my own existence to a peaceful man. Each title of this album evokes in its way deep emotional and heartbreaking episodes. Those who release the energy and strength to look ahead.I do not turn the pages. I hate tat simplistic expression. I do not forget anything, I do not skip, I do not renew my life as if nothing had existed before. I am made of all my memories and loves. I am a living patchwork of my own life. I do not turn the pages, I write them.
(Emmanuel D'haeyere)


Cds at Groove NL 
Shadows Behind Me released - December 2019
Hynagogie - January 2020









samedi 4 mai 2019

Live at Awakenings Festival April 2019

We had a great time and enjoyed a lot performing our latest album 'Lost in Silence'.
Thanks to the team!